8 de março de 2008

A relevância do Estado-providência

Uma entrevista do Nouvel Observateur com Gosta Esping-Anderson sobre os problemas sociais a que o Estado-providência tem de dar resposta: L'Etat-providence n'est pas mort ! Alguns excertos (o bold é meu):

"La protection sociale passive est maintenant critiquée. Il est souvent proposé de la remplacer par des politiques d'«activation» et par un accent plus fort mis sur l'investissement social de long terme. Il faut cependant rester prudent, «activation» est devenu un mot attrape-tout à la mode, en particulier dans le domaine de la lutte contre le chômage. De nombreux travaux de recherche montrent pourtant que les programmes d'activation, comme par exemple des stages de formation professionnelle ou de requalification, ne sont pas particulièrement efficaces. La raison en est que les racines profondes des difficultés sociales remontent bien au-delà dans la biographie des individus - en premier lieu dans les conditions de leur enfance."


"Il s'agit d'une part d'offrir le plus d'opportunités possible à tous les individus tout au long de leur vie, et d'autre part de renforcer la base productive de nos sociétés. Dans le passé, on pensait que ces objectifs seraient atteints par la démocratisation de l'éducation. Nous savons maintenant qu'il s'agissait d'une vision excessivement optimiste, dans la mesure où les travaux sociologiques récents montrent que l'échec scolaire provient moins du système éducatif lui-même que de l'environnement familial."


"L'argument selon lequel faire appel au privé pour la protection sociale serait plus efficace est fondé soit sur de l'idéologie, soit sur des mythes. Permettez-moi de vous donner quelques exemples. Le Chili ..."

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