Esta entrevista, no Nouvel Observateur, sobre a política económica conduzida por Sarkozy: Vers une dégradation économique continue, faculta-nos, para além das diferenças óbvias sobre as duas situações, elementos de comparação para a reflexão do que se passa em Portugal, mais que não fosse porque pertencemos à mesma zona económica e monetária. Sobre o mesmo ver o que se disse aqui. Alguns excertos:
"Personne ne peut reprocher à un homme politique de ne pas prévoir des chocs par nature imprévisibles. En revanche, un homme d'Etat ne doit jamais fonder son action sur des hypothèses d'optimisme extrême. Il doit prendre des décisions qui laissent une marge à l'occurrence de ce type d'événement. Ce que je reproche à Sarkozy, c'est d'avoir fondé ses prévisions sur des taux de croissance irréalistes en l'état actuel de notre économie."
"Il a commis deux erreurs fondamentales La première : ne pas remettre de l'ordre rapidement dans les finances publiques. Un Etat endetté est un Etat impuissant. La seconde : distribuer en année pleine 14 milliards d'euros de cadeaux fiscaux aux ménages."
"Je pense que la peur du changement l'emportera sur les nécessités de fond. En 1983, Mitterrand a changé de cap parce qu'il y était forcé. Aujourd'hui, avec l'euro, il n'y a pas de mur car il n'y a plus de problèmes de réserves de change. La dégradation risque d'être continue. Et silencieuse."
Sem comentários:
Enviar um comentário